Indicatifs d'appel
Il y a probablement plus d'un Marc Janssens ou François Dubois en Belgique. Cependant, les indicatifs d'appel des radioamateurs sont uniques.
Ils sont composés d'un préfixe et d'un suffixe. La distribution des préfixes pour toutes les stations d'émission est définie au niveau mondial par l'UIT. Le siège de l'UIT est situé à Genève. Cette répartition permet de déterminer immédiatement l'origine d'un appel. Le bloc de préfixes attribué à la Belgique se lit ON à OT.
Tous les radioamateurs dont l'indicatif commence par cette lettre sont donc basés en Belgique. Il existe toutefois quelques exceptions : par exemple, OR4ISS est l'indicatif belge de la station spatiale ISS et OP0LE est diffusé depuis la base belge en Antarctique.
En Belgique, cependant, la loi sur la protection de la vie privée rend impossible la publication d'une liste complète de toutes les données des radioamateurs licenciés. Toutefois, les bases de données en ligne telles que QRZ.com contiennent les noms et adresses de la plupart des radioamateurs belges actifs. Bien entendu, les personnes concernées ont donné leur accord.
Aux Pays-Bas, les indicatifs d'appel des radioamateurs commencent par PA, PD, PE ou PI. En France, c'est avec F, en Grande-Bretagne avec G, en Allemagne avec DA à DL, en Italie avec I, etc. Aux États-Unis, les indicatifs d'appel commencent par les lettres A, K, N ou W. Au Canada, les indicatifs d'appel commencent par VE ou VA, le chiffre suivant identifiant la province. Les préfixes japonais sont JA à JS, etc....
Grâce aux préfixes uniques, il est toujours possible de localiser l'origine d'un appel. Il existe des listes complètes de tous les préfixes (à charger sur ce site de l'UBA), des atlas spéciaux ainsi que des cartes du monde avec projections azimutales et autres, qui facilitent la localisation des stations.
Le service de radioamateur existe dans presque tous les pays. Il n'y a que moins d'une poignée de pays dans le monde où le radioamateurisme est actuellement interdit ou où il est très difficile d'obtenir une licence. Chaque radioamateur est fier de son indicatif d'appel. Les radioamateurs se connaissent généralement par leur indicatif plutôt que par leur vrai nom.
Cartes QSL
En télégraphie, lorsque l'on émet le message "QSL ?", cela signifie "veuillez confirmer". En fait, QSL signifie "J'ai bien entendu, j'ai tout pris". QSL est l'une des abréviations classiques du code Q. Mais "QSL" a une autre signification : nous parlons d'une carte QSL (format carte postale 140 x 90 mm). Les radioamateurs s'en envoient pour confirmer une connexion. Certaines cartes QSL sont de véritables tableaux. De plus en plus, on utilise des cartes avec une image en couleur. Cela vous permet également de présenter votre station, vos antennes et vous-même en tant qu'opérateur à votre correspondant. La carte QSL contient toutes les informations relatives à la connexion : l'indicatif de votre correspondant, la date et l'heure, la fréquence et le mode utilisé (par exemple CW ou SSB) et un rapport. Le coût de l'envoi des cartes QSL par la poste est évidemment très élevé. C'est pourquoi les associations de radioamateurs, qui sont membres de l'IARU, ont créé un service par lequel elles se chargent de l'envoi et de la réception collectifs de ces cartes vers et depuis les associations sœurs. L'UBA fournit ce service gratuitement à ses membres.